One Shot
Les arts dits plastiques, ou visuels, ont traversé le XXème siècle à l'image des machines qu'il n'a cessé de produire infrastructurellement, comme dirait Marx : de plus en plus vite. Dès le départ, les futuristes, amoureux de la vitesse, l'avaient bien compris et c'est parfois frustré que l'amateur voit par exemple les pop artistes succéder aux abstraits dès qu'il a le dos tourné.
Il est une multitude d'encyclopédies qui permettent de souffler un peu et parcourir l'histoire de l'art moderne et contemporain de manière plus posée mais, infinies comme le sujet, elles risquent de perdre le lecteur dans les cheminements des écoles, ruptures, concepts et paradigmes si bien que celui-ci, au départ affolé par le rythme de l'art, termine dans le sable mouvant des exégèses plus ou moins savantes et contradictoires, sans avoir même pu apercevoir à l'horizon le but du voyage.
Nicolas Sjöstedt, avec Oreiller de chair fraîche, propose de s'extirper du bourbier. Sur un mode fictif et avec humour, il peint le parcours exemplaire d'un artiste maudit qui parcourt le XXème siècle avec, systématiquement, un temps de retard – c’est bien là la « malédiction » dont il est le sujet.
Scénario : | Sjöstedt, Nicolas |
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Dessin : | Sjöstedt, Nicolas |
Couleurs : | <Bichromie> |
Éditeur : | Hélice Hélas |
Collection : | |
DL : | |
Cote : | |
Format : | Autre |
ISBN : | 978-2-9700766-9-8 |
Nb. Pages : | |
Langue : | Français |